Doji l'Adorateur

Il est Doji… C'est la manière dont il se fait appeler à cause de sa mémoire mais il en est tout autrement. Il est né au sein d'une communauté Maya il y a fort longtemps, prospérant sur une terre riche en foi et abondante en nature. Il profitait de chaque bienfait que l'on pouvait lui apporter d'une part car il était à la tête d'un groupe renommé de guerrier jaguar, mais également un très bon croyant… Malheureusement ses croyances ont finit par dévier, devenir malsaines, il vouait des cultes aux dieux sombres et essayait de répandre leur paroles envers les plus jeunes. Le goût du sang est inné à chaque Maya à force d'assister aux sacrifices, aux rîtes de l'esprit et aux divers affrontement de guerrier voulant se mettre à l'épreuve et prendre les commandement par la force.

Cela dit, Dokobeshaji de son vrai nom, était véritablement un fou du sang, sacrifiant pour le simple profit de ses mauvais dieux, tuant pour le plaisir, saignant les innocents pour son compte… Il allait même jusqu'à se damner, donnant son propre sang pour les démons de l'inframonde, délivrant ainsi son âme pour nourrir les plus infâmes monstres. Un sale personnage qui fut bien vite arrêté par les ordres religieux Maya qui craignaient qu'il puisse enrôler d'autres Mayas sous la bannière de son culte. Châtier lourdement, flagellé avec ardeur, il souhaitait mourir plutôt que de recevoir toutes ces souffrances, mourir pour rejoindre ses dieux. Mais il ne pouvait pas être envoyé vers l'inframonde par la main de son peuple, bien trop néfaste pour être sacrifié ou même simplement assassiné. Les dirigeants de la tribu décidèrent de l’exiler au loin par la voie maritime, décidant d'enfermer son âme sombre au fin fond des mers.

Envoyé avec deux braves, ils se mirent en route pour le large à bord de deux pirogues. La voyage était rapide, la mer étant en faveur des bourreaux qui s'apprêtaient à abandonner celui qui apporte le malheur. Arrivé non loin de l'endroit indiqué de manière peu rigoureuse, il fut abandonné avec une des deux pirogue pour qu'il se perde seul dans la mer. Les guerriers rentrèrent, Dokobeshaji était seul au milieu de cette étendue d'eau, sans rame, sans moyen de survivre… Il tentait de ramer à l'aide de son corps, notamment avec ses mains, mais il ne pouvait pas faire le travail du bois utilisé pour le déplacement, quand bien mêmes ses mains étaient grosses. La douleur des tortures le rattrapait vite, il se tordait parfois sur le bateau de fortune sans même en connaître la raison, le soleil faisant brûler sa peau. C'est alors qu'il se levait sur la barque, hurlant son dégoût et sa haine envers le dieu soleil, comme pour lui répondre, le temps se gâtait au loin, une pluie battante commençait déjà à remuer la mer.

L'orage passait sur la tête du paria, remuant la pirogue en l'envoyant valser sur les vagues titanesques, rien n'aurait pu le sauver ce jour là, mais il se raccrochait à prier pour sa survie, implorant les forces maléfique de venir l'aider pour tous les sacrifices qu'il avait fait. La situation ne changea pas d'un iota, le destin détruisait le navire non adapté, laissant le condamné à mort sur les débris de son embarcation qui allaient finir par s'éventrer sur les rochers. Ce fut la fin de Dokobeshaji. Le soleil du matin revint, il se réveillait alors sur la plage, ignorant tout de ce qu'il s'était passé, possédant une écharde de pierre assez étrange dans le bras gauche. Il tentait par tous les moyens de l'enlever en ayant peur de ce genre de chose, jamais il ne réussit pour autant. Forcé de vivre seul sur sa terre d'exil, il survécu de nombreux jours, enfin ce qui étaient visiblement des jours, car le temps était extrêmement plus rapide que nulle par ailleurs. Les souvenirs lui revenaient petit à petit, comprenant d'où il venait, mais ne sachant pas comment repartir. Bien installé, il décidait de ne plus partir de l’île, continuant son culte pour les dieux noirs, il réussit à trouver d'autres survivants par ci par là, exposant ses croyance en abattant ceux qui blasphémaient ses préceptes. A présent Voyant et prêtre autoproclamé de sa propre religion, de sa secte, ou de son culte en fonction des appellations, il prospère et mène des projets et des sacrifice en l'honneur de ceux à qui il voue son existence, et puisque son nom ne lui est pas revenu depuis lors, les dieux l'ont baptisés et ainsi il devint Doji.